Retombées & impacts

En tant qu’instrument de développement entrepreneurial et économique, les Savoir Affaires ont un impact indéniable tant sur les participants et participantes que sur les milieux d’accueil, avec leurs sessions quotidiennes de travail et d’idéation. Concrètement, les huit précédentes éditions ont notamment contribué à accroître la collaboration entre les établissements universitaires et les milieux des affaires, économique et de l’entrepreneuriat en mobilisant près de 1700 personnes : environ 398 étudiants ou étudiantes, 690 gens d’affaires et 560 acteurs ou actrices du milieu économique, 40 partenaires-organisateurs, 24 membres des comités de jury en plus de nombreux autres collaboratrices et collaborateurs régionaux impliqués dans les comités des partenaires, les comités des thématiques ou les comités de suivi.

Les récents travaux d’évaluation (2021) des huit éditions de Savoir Affaires ont permis de mettre en lumière plusieurs retombées à court, à moyen et à long termes, en fonction des six cibles de l’initiative :

 

Augmentation de la diversification et du développement économique régionale :

258 opportunités d’affaires originales ont jusqu’ici été imaginées, ayant abouti au dépôt de 9 brevets provisoires (depuis 2017), à l’octroi d’une vingtaine de licences (depuis 2016) et au développement de 43 projets ayant fait l’objet d’un prédémarrage ou d’un démarrage d’entreprise par 69 promoteurs ou promotrices (dont le tiers étaient des étudiants ou étudiantes), totalisant 44 M$ d’investissement. Six projets sont pleinement actifs aujourd’hui et près d’une dizaine sont en prédémarrage (R&D, faisabilité).

Création d’emplois :

223 emplois directs et une quinzaine d’emplois indirects ont été créés, une centaine d’expériences d’insertion professionnelle ont été offertes à des personnes en difficulté et une douzaine d’étudiants ou étudiantes stagiaires (maîtrise, doctorat et postdoctorat) ont été intégrés aux 43 projets développés.

Augmentation de l’étendue des compétences des étudiantes et étudiants :

La perception d’un besoin, le travail d’équipe et l’élaboration d’un plan d’affaires sont les trois compétences entrepreneuriales qui ont été les plus développées par les étudiantes et étudiants qui ont participé.

Rapprochement et collaboration entre les milieux :

De nouveaux liens entre >1700 participants et participantes, organisateurs et organisatrices, collaborateurs et collaboratrices des milieux universitaire, socioéconomique et des affaires ont été créés et plusieurs ont perduré post-Savoir Affaires. Dans certaines régions, un effet mobilisateur régional a persisté, de nouveaux mécanismes de rapprochement des milieux ont été mis en place et plusieurs autres projets de mobilisation et de collaboration entre les milieux, inspirés de Savoir Affaires, sont nés.

Augmentation de la capacité et de la culture d’innovation :

En plus du désir d’innover qui a augmenté chez les personnes participantes, celles-ci ont développé plus d’intérêt pour les projets d’innovation, ainsi que le réflexe d’identifier des besoins et d’imaginer des solutions. Les personnes du milieu des affaires ont davantage pris conscience de l’importance de la multidisciplinarité des expertises, de la qualité et de la pertinence de la formation universitaire dans le développement de projets novateurs, jusqu’à doubler leur envie d’embaucher une finissante ou un finissant hautement qualifié·e avec une maîtrise, un doctorat ou un postdoctorat. La protection de la propriété intellectuelle (licences et brevets) assumée par l’Université du Québec, relativement aux projets imaginés lors des Savoir Affaires, a quant à elle augmenté la crédibilité des promoteurs et promotrices auprès de futurs partenaires et investisseurs.

Amélioration de l’ancrage de la culture entrepreneuriale dans certaines régions :

Le désir d’entreprendre et le niveau de connaissances générales de l’ensemble des participants et participantes (des milieux académique et des affaires) à propos des programmes d’aide et des ressources de soutien à l’entrepreneuriat ont augmenté. Plusieurs étudiantes et étudiants ont pu découvrir ou confirmer s’ils avaient une fibre entrepreneuriale. Presque la moitié d’entre eux a été stimulée à participer à d’autres activités à caractère entrepreneurial ou à s’inscrire à une formation en entrepreneuriat; certains ont même démarré leur propre entreprise. Des suites inspirées de Savoir Affaires ont été mises en œuvre dans certaines régions pour poursuivre les efforts d’ancrage de la culture d’entrepreneuriat dans leur milieu.

Autres impacts positifs mesurés :

Augmentation de la visibilité & du rayonnement des régions d’accueil, des universités hôtes et des établissements du réseau de l’UQ, développement de nouvelles offres de formation, meilleure vision du rôle que les étudiantes et étudiants pourraient jouer, avec leur formation universitaire, dans la société et ouverture d’esprit des participantes et participants régionaux face au multiculturalisme et face à l’importance du transfert de leurs connaissances à la relève; l’envie des gens d’affaires de le faire a d’ailleurs augmenté.